Au début du XXe siècle, le docteur POL HENRY a fondé cette médecine non conventionnelle qui utilise des tissus embryonnaires végétaux en croissance tels que les jeunes pousses, bourgeons, radicelles, préparés par macération dans un mélange d’eau, de glycérine et d’alcool pour obtenir un extrait que l’on nomme macérât glycériné.
Selon POL HENRY, cette technique d’extraction de principes actifs va permettre de mobiliser les énergies biologiques potentielles de la plante au stade embryonnaire qui représenterait l’intégralité des propriétés thérapeutiques de la plante ou totum de la plante.
Ainsi, si l’on imagine qu’une plante va avoir un effet drainant du foie grâce aux composés renfermés dans ses racines et qu’elle sera drainante des reins grâce aux principes actifs contenus dans ses feuilles, le macérât de bourgeons préparé aura la particularité d’être drainant au niveau du foie et de reins.
Quelques plantes sont très intéressantes pour l’utilisation de leurs bourgeons en gemmothérapie. On pourra citer le cassissier ou Ribes Nigrum que l’on utilisera en cas d’inflammation. Le macérât de bourgeons de cassis va stimuler la sécrétion de cortisol au niveau des surrénales qui sera un anti-inflammatoire naturel de l’organisme. Les bourgeons de Tilleul Tomentueux ou Tilia Tomentosa dont le macérât sera utilisé pour améliorer le sommeil des personnes qui une fois allongées vont cogiter en permanence.
Au printemps, une cure de macérât de bourgeons de bouleau pubescent pourra être très intéressante comme drainant et détoxifiant.
Ces macérâts de bourgeons seront utilisés sous forme de gouttes et la posologie ou nombre de gouttes sera à apprécier en fonction du laboratoire fabricant ces préparations de gemmothérapie.
Olivier TISSOT
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