
“J’ai toujours désiré travailler dans le milieu agricole et avoir ma propre exploitation. Cette formation me permet d’acquérir les connaissances indispensables à la réalisation de ce projet.” explique Ludivine. “Pour le Module d’Adaptation Régional, j’ai préféré la “conduite d’un troupeau ovin” à la menuiserie. Avec cette option, je découvre l’élevage ovin et complète une formation orientée vers l’élevage bovin”. Les deux jeunes filles paraissent unanimes à approuver la qualité du module, comme l’exprime Sophie : «Durant les premiers mois, on a acheté les moutons et aménagé le bâtiment parce qu’il n’existait pas de bergerie. On va également dans d’autres exploitations pour voir d’autres façons de faire. Cette formation a vraiment élargi ma perception de l’élevage notamment en me permettant de participer aux différentes étapes de l’élevage ovin.” “Cet enseignement est avant tout pratique : on apprend entre autre à parer les pattes, à contentionner les brebis, à baguer et vacciner l’agneau à la naissance…” complète Ludivine. “Des cours théoriques sont également dispensés par notre formateur Raphaël Farrugia, lui même éleveur d’ovins, ou par des intervenants sur des sujets variés : la filière ovine, le comportement ovin ou encore les parasites.” Au sortir du BEPA, les étudiantes poursuivront leurs études précise Sophie “La plupart des élèves sont conscients de la nécessité d’obtenir un Bac Pro pour être reconnu sur le marché du travail ou pour bénéficier de subventions dans le cadre d’une installation. Après le Bac Pro, on peut ensuite poursuivre par un BTS Agricole qui peut nous mener vers d’autres branches comme par exemple la mécanique”.
> Jessica et Lucie, passionnées d’équitation, ont choisi le Bac STAV (Sciences des Technologies, de l’Agronomie et du Vivant). Actuellement en première.
“Ce qui m’a plu à Levier, c’est l’environnement : l’école se situe en pleine nature, avec beaucoup d’espace”. Outre le cadre de travail, le choix de Jessica a été motivé par le contenu de la formation “J’ai opté pour ce Bac car il me paraît très complet. En dehors de l’option hippologie-équitation à laquelle je tenais particulièrement, on y trouve les matières générales mais aussi des matières technologiques comme l’agronomie et l’agroéquipement. On fait également des sorties régulières qui s’accompagnent d’un travail pratique important”. Lucie apporte des précisions sur l’option : “En hippologie, on étudie l’anatomie du cheval ou encore les soins à apporter. Pendant les heures d’équitation, on pratique autant le dressage que les obstacles. Par contre on ne s’occupe pas forcément des chevaux au quotidien : cela est réservé à la filière hippique”.
Ces deux jeunes filles pensent se spécialiser après l’obtention du Bac, comme le souligne Lucie : “Je souhaite travailler avec les chevaux, mais en tant que vétérinaire. Pour ça, je devrai poursuivre par un BTS ou un concours. L’avantage de cette formation est qu’elle nous ouvre toutes les portes : on peut être infirmière autant que paysagiste ou accéder au diplôme de vétérinaire”. Jessica envisage pour sa part de faire une formation en ostéopathie équine et de passer son monitorat afin d’enseigner l’équitation : “Je pense qu’on pourra trouver du travail sans trop de mal car les métiers du cheval se diversifient de plus en plus”.